La performance acoustique en logement

 

L’acoustique est un paramètre très souvent négligé dans la conception et dans l’exécution d’un chantier. C’est pourtant un élément essentiel dans l’expérience qu’auront les clients de leur logement qu’il convient donc de maîtriser.

Il suffit que l’acquéreur entende le voisin à chaque fois qu’il va aux WC pour qu’il soit mécontent et laisse une mauvaise appréciation sur internet, qui peut être néfaste pour la réputation.

Heureusement, il n’est pas si difficile d’assurer une bonne qualité acoustique du logement, qui pour être pleinement satisfaisante doit aller au-delà des normes en vigueur. Certaines certifications aident à cela, comme le Cerqual de l’association Qualitel, mais elles ne sont pas toujours suffisantes. Le recours à un ingénieur acousticien est également souvent un choix judicieux pour la phase de conception.

Le processus de qualité passe par plusieurs étapes énumérées ci-après.

Vérifier les classements de façade

Les classements acoustiques de façade sont parfois anciens et ne correspondent plus à la réalité du site. De plus, la tolérance permet aux constructeurs de ne respecter ces classements qu’à 3dB près (donc la moitié de l’efficacité). Cela engendre des situations où toutes les réglementations sont respectées mais la performance acoustique est trop faible pour l’usage et la qualité attendue par les acquéreurs. Lorsqu’une rue qui était très calme est devenue un axe de circulation plus important, augmenter la performance acoustique attendue de 36dB à 39dB peut se révéler très judicieux, et ne coûte souvent que quelques euros de plus du m².

S’assurer d’une bonne conception

Cela commence par examiner les plans de l’architecte. Si certains font des préoccupations acoustiques un cheval de bataille, d’autres se concentrent sur l’esthétique et tendent à les négliger. Lorsque la conception est en béton coulé sur place, il faut s’assurer que les voiles de façade soient d’au moins 18cm, et idéalement 20cm pour des classements supérieurs à 35dB.
En brique, en parpaing ou en bois, les façades sont bien moins isolantes acoustiquement, et il convient donc de vérifier qu’un bon complexe d’isolation à l’intérieur et/ou à l’extérieur est prévu. Le haut de gamme sont les murs préfabriqués avec isolation intégrée (MC2i), très performants acoustiquement et thermiquement mais plus coûteux.
Les points faibles d’une façade (hors défaut de construction) sont souvent les fenêtres et augmenter leur gamme peut vite chiffrer. En revanche, le recours à des entrées d’air déportées permet de gagner grandement en isolation à un prix moindre.
Les logements doivent être séparés entre eux et des circulations communes par des voiles béton de 20cm d’épaisseur, additionnés d’un isolant lorsque ceux-ci donnent sur un ascenseur par exemple.

Les bruits aériens

L’isolation acoustique est maximale lorsqu’il y a un complexe masse-isolant-masse. Aussi, un plancher béton avec une chape par-dessus et un résiliant acoustique les séparant est une très bonne isolation acoustique verticale. Un voile béton avec une contre-cloison styl l’est aussi. L’important pour garantir une bonne isolation aérienne (les bruits de voix, de musique, de voitures…) est de s’assurer de la continuité de ces isolants. En effet, le son passe toujours par les points faibles et ce sont donc les éléments les plus faibles du complexe qui déterminent son isolation acoustique globale. Il convient donc également de s’assurer que les murs ne sont pas amincis, ou l’isolant discontinu en certains points. S’il y a des trappes, il faut s’assurer de leur performance en relation avec la cloison dans laquelle elles s’intègrent.

Les bruits de choc

Les bruits de choc sont ceux causées par des actions mécaniques, typiquement par les bruits de pas. Il est possible de les amoindrir énormément en utilisant un revêtement de sol plastique vinyle ou lino, qui imitent parfois les revêtements naturels à s’y méprendre. Si les acquéreurs préfèrent du parquet ou du carrelage, s’assurer d’avoir une chape acoustique en béton, ou à défaut une dalle d’au moins 23cm d’épaisseur.

La qualité d’exécution

Les normes et certifications imposent souvent une bonne qualité de conception. C’est lors de l’exécution que surviennent les défauts qui peuvent engendrer des désagréments acoustiques importants. Ceux-ci peuvent parfois ne pas être repérés par les organismes certificateurs, car les vérifications se font par échantillonnage.
Il convient donc de veiller, ou de s’assurer que la maîtrise d’œuvre veille particulièrement à certains points de vigilance. Les erreurs très fréquemment rencontrées sur les chantiers, incluent :

-la discontinuité de l’isolant sous chape : Il faut s’assurer que celui-ci n’est jamais interrompu, et que lorsqu’il doit l’être temporairement, notamment au niveau des attentes de plomberie, qu’il est bien replacé lorsque celles-ci sont rebouchées.
-Les plinthes qui collent au sol : Si les plinthes, notamment en matière dure comme le carrelage, sont collées au sol, alors elles transmettent les bruits de chocs aux murs. Il faut s’assurer qu’elles sont séparées du sol par un joint silicone lorsqu’elles sont en carrelage et par le résiliant sous chape lorsqu’elles sont en parquet.
-Les passages de gaine mal rebouchés : on voit souvent sur les chantiers des trous dans les dalles, servant à faire passer les réseaux de plomberie. Une fois passés, le vide qui reste est souvent comblé avec ce que les ouvriers ont sous la main comme de la mousse polyuréthane. Or la mousse a une densité des centaines de fois plus faible que le béton, ce qui créer une importante faiblesse acoustique. Il existe des solutions du commerce peu onéreuses et très pratiques pour résoudre ce problème (ex : Ankrodal)
– Les trous de « carotte » béton oubliés derrière le doublage : afin de serrer les banches entre elles pour bétonner les voiles, on laisse des trous dans les murs, qu’on rebouche ensuite avec des « carottes » en béton. Si un trou est oublié et que le plaquiste double le mur sans y faire attention, c’est une importante faiblesse acoustique que l’on crée.

D’une manière générale, il convient de vérifier la discontinuité des matériaux, et de l’emploi de résiliant présentant les bonnes performances acoustiques. Un isolant sous parquet flottant en liège peut par exemple être deux fois moins efficace que son homologue en matière synthétique.

Afin de vous assurer d’avoir des acquéreurs satisfaits qui vous recommandent, pensez donc à vérifier la conception, les certifications exigées et surtout exigez un suivi de chantier rigoureux.

Friday, Feb 7, 2020

L’acoustique est un paramètre très souvent négligé dans la conception et dans l’exécution d’un chantier. C’est pourtant un élément essentiel dans l’expérience qu’auront les clients de leur logement qu’il convient donc de maîtriser.

Il suffit que l’acquéreur entende le voisin à chaque fois qu’il va aux WC pour qu’il soit mécontent et laisse une mauvaise appréciation sur internet, qui peut être néfaste pour la réputation.

Heureusement, il n’est pas si difficile d’assurer une bonne qualité acoustique du logement, qui pour être pleinement satisfaisante doit aller au-delà des normes en vigueur. Certaines certifications aident à cela, comme le Cerqual de l’association Qualitel, mais elles ne sont pas toujours suffisantes. Le recours à un ingénieur acousticien est également souvent un choix judicieux pour la phase de conception.

Le processus de qualité passe par plusieurs étapes énumérées ci-après.

Vérifier les classements de façade

Les classements acoustiques de façade sont parfois anciens et ne correspondent plus à la réalité du site. De plus, la tolérance permet aux constructeurs de ne respecter ces classements qu’à 3dB près (donc la moitié de l’efficacité). Cela engendre des situations où toutes les réglementations sont respectées mais la performance acoustique est trop faible pour l’usage et la qualité attendue par les acquéreurs. Lorsqu’une rue qui était très calme est devenue un axe de circulation plus important, augmenter la performance acoustique attendue de 36dB à 39dB peut se révéler très judicieux, et ne coûte souvent que quelques euros de plus du m².

S’assurer d’une bonne conception

Cela commence par examiner les plans de l’architecte. Si certains font des préoccupations acoustiques un cheval de bataille, d’autres se concentrent sur l’esthétique et tendent à les négliger. Lorsque la conception est en béton coulé sur place, il faut s’assurer que les voiles de façade soient d’au moins 18cm, et idéalement 20cm pour des classements supérieurs à 35dB.
En brique, en parpaing ou en bois, les façades sont bien moins isolantes acoustiquement, et il convient donc de vérifier qu’un bon complexe d’isolation à l’intérieur et/ou à l’extérieur est prévu. Le haut de gamme sont les murs préfabriqués avec isolation intégrée (MC2i), très performants acoustiquement et thermiquement mais plus coûteux.
Les points faibles d’une façade (hors défaut de construction) sont souvent les fenêtres et augmenter leur gamme peut vite chiffrer. En revanche, le recours à des entrées d’air déportées permet de gagner grandement en isolation à un prix moindre.
Les logements doivent être séparés entre eux et des circulations communes par des voiles béton de 20cm d’épaisseur, additionnés d’un isolant lorsque ceux-ci donnent sur un ascenseur par exemple.

Les bruits aériens

L’isolation acoustique est maximale lorsqu’il y a un complexe masse-isolant-masse. Aussi, un plancher béton avec une chape par-dessus et un résiliant acoustique les séparant est une très bonne isolation acoustique verticale. Un voile béton avec une contre-cloison styl l’est aussi. L’important pour garantir une bonne isolation aérienne (les bruits de voix, de musique, de voitures…) est de s’assurer de la continuité de ces isolants. En effet, le son passe toujours par les points faibles et ce sont donc les éléments les plus faibles du complexe qui déterminent son isolation acoustique globale. Il convient donc également de s’assurer que les murs ne sont pas amincis, ou l’isolant discontinu en certains points. S’il y a des trappes, il faut s’assurer de leur performance en relation avec la cloison dans laquelle elles s’intègrent.

Les bruits de choc

Les bruits de choc sont ceux causées par des actions mécaniques, typiquement par les bruits de pas. Il est possible de les amoindrir énormément en utilisant un revêtement de sol plastique vinyle ou lino, qui imitent parfois les revêtements naturels à s’y méprendre. Si les acquéreurs préfèrent du parquet ou du carrelage, s’assurer d’avoir une chape acoustique en béton, ou à défaut une dalle d’au moins 23cm d’épaisseur.

La qualité d’exécution

Les normes et certifications imposent souvent une bonne qualité de conception. C’est lors de l’exécution que surviennent les défauts qui peuvent engendrer des désagréments acoustiques importants. Ceux-ci peuvent parfois ne pas être repérés par les organismes certificateurs, car les vérifications se font par échantillonnage.
Il convient donc de veiller, ou de s’assurer que la maîtrise d’œuvre veille particulièrement à certains points de vigilance. Les erreurs très fréquemment rencontrées sur les chantiers, incluent :

-la discontinuité de l’isolant sous chape : Il faut s’assurer que celui-ci n’est jamais interrompu, et que lorsqu’il doit l’être temporairement, notamment au niveau des attentes de plomberie, qu’il est bien replacé lorsque celles-ci sont rebouchées.
-Les plinthes qui collent au sol : Si les plinthes, notamment en matière dure comme le carrelage, sont collées au sol, alors elles transmettent les bruits de chocs aux murs. Il faut s’assurer qu’elles sont séparées du sol par un joint silicone lorsqu’elles sont en carrelage et par le résiliant sous chape lorsqu’elles sont en parquet.
-Les passages de gaine mal rebouchés : on voit souvent sur les chantiers des trous dans les dalles, servant à faire passer les réseaux de plomberie. Une fois passés, le vide qui reste est souvent comblé avec ce que les ouvriers ont sous la main comme de la mousse polyuréthane. Or la mousse a une densité des centaines de fois plus faible que le béton, ce qui créer une importante faiblesse acoustique. Il existe des solutions du commerce peu onéreuses et très pratiques pour résoudre ce problème (ex : Ankrodal)
– Les trous de « carotte » béton oubliés derrière le doublage : afin de serrer les banches entre elles pour bétonner les voiles, on laisse des trous dans les murs, qu’on rebouche ensuite avec des « carottes » en béton. Si un trou est oublié et que le plaquiste double le mur sans y faire attention, c’est une importante faiblesse acoustique que l’on crée.

D’une manière générale, il convient de vérifier la discontinuité des matériaux, et de l’emploi de résiliant présentant les bonnes performances acoustiques. Un isolant sous parquet flottant en liège peut par exemple être deux fois moins efficace que son homologue en matière synthétique.

Afin de vous assurer d’avoir des acquéreurs satisfaits qui vous recommandent, pensez donc à vérifier la conception, les certifications exigées et surtout exigez un suivi de chantier rigoureux.

Friday, Feb 7, 2020

L’acoustique est un paramètre très souvent négligé dans la conception et dans l’exécution d’un chantier. C’est pourtant un élément essentiel dans l’expérience qu’auront les clients de leur logement qu’il convient donc de maîtriser.

Il suffit que l’acquéreur entende le voisin à chaque fois qu’il va aux WC pour qu’il soit mécontent et laisse une mauvaise appréciation sur internet, qui peut être néfaste pour la réputation.

Heureusement, il n’est pas si difficile d’assurer une bonne qualité acoustique du logement, qui pour être pleinement satisfaisante doit aller au-delà des normes en vigueur. Certaines certifications aident à cela, comme le Cerqual de l’association Qualitel, mais elles ne sont pas toujours suffisantes. Le recours à un ingénieur acousticien est également souvent un choix judicieux pour la phase de conception.

Le processus de qualité passe par plusieurs étapes énumérées ci-après.

Vérifier les classements de façade

Les classements acoustiques de façade sont parfois anciens et ne correspondent plus à la réalité du site. De plus, la tolérance permet aux constructeurs de ne respecter ces classements qu’à 3dB près (donc la moitié de l’efficacité). Cela engendre des situations où toutes les réglementations sont respectées mais la performance acoustique est trop faible pour l’usage et la qualité attendue par les acquéreurs. Lorsqu’une rue qui était très calme est devenue un axe de circulation plus important, augmenter la performance acoustique attendue de 36dB à 39dB peut se révéler très judicieux, et ne coûte souvent que quelques euros de plus du m².

S’assurer d’une bonne conception

Cela commence par examiner les plans de l’architecte. Si certains font des préoccupations acoustiques un cheval de bataille, d’autres se concentrent sur l’esthétique et tendent à les négliger. Lorsque la conception est en béton coulé sur place, il faut s’assurer que les voiles de façade soient d’au moins 18cm, et idéalement 20cm pour des classements supérieurs à 35dB.
En brique, en parpaing ou en bois, les façades sont bien moins isolantes acoustiquement, et il convient donc de vérifier qu’un bon complexe d’isolation à l’intérieur et/ou à l’extérieur est prévu. Le haut de gamme sont les murs préfabriqués avec isolation intégrée (MC2i), très performants acoustiquement et thermiquement mais plus coûteux.
Les points faibles d’une façade (hors défaut de construction) sont souvent les fenêtres et augmenter leur gamme peut vite chiffrer. En revanche, le recours à des entrées d’air déportées permet de gagner grandement en isolation à un prix moindre.
Les logements doivent être séparés entre eux et des circulations communes par des voiles béton de 20cm d’épaisseur, additionnés d’un isolant lorsque ceux-ci donnent sur un ascenseur par exemple.

Les bruits aériens

L’isolation acoustique est maximale lorsqu’il y a un complexe masse-isolant-masse. Aussi, un plancher béton avec une chape par-dessus et un résiliant acoustique les séparant est une très bonne isolation acoustique verticale. Un voile béton avec une contre-cloison styl l’est aussi. L’important pour garantir une bonne isolation aérienne (les bruits de voix, de musique, de voitures…) est de s’assurer de la continuité de ces isolants. En effet, le son passe toujours par les points faibles et ce sont donc les éléments les plus faibles du complexe qui déterminent son isolation acoustique globale. Il convient donc également de s’assurer que les murs ne sont pas amincis, ou l’isolant discontinu en certains points. S’il y a des trappes, il faut s’assurer de leur performance en relation avec la cloison dans laquelle elles s’intègrent.

Les bruits de choc

Les bruits de choc sont ceux causées par des actions mécaniques, typiquement par les bruits de pas. Il est possible de les amoindrir énormément en utilisant un revêtement de sol plastique vinyle ou lino, qui imitent parfois les revêtements naturels à s’y méprendre. Si les acquéreurs préfèrent du parquet ou du carrelage, s’assurer d’avoir une chape acoustique en béton, ou à défaut une dalle d’au moins 23cm d’épaisseur.

La qualité d’exécution

Les normes et certifications imposent souvent une bonne qualité de conception. C’est lors de l’exécution que surviennent les défauts qui peuvent engendrer des désagréments acoustiques importants. Ceux-ci peuvent parfois ne pas être repérés par les organismes certificateurs, car les vérifications se font par échantillonnage.
Il convient donc de veiller, ou de s’assurer que la maîtrise d’œuvre veille particulièrement à certains points de vigilance. Les erreurs très fréquemment rencontrées sur les chantiers, incluent :

-la discontinuité de l’isolant sous chape : Il faut s’assurer que celui-ci n’est jamais interrompu, et que lorsqu’il doit l’être temporairement, notamment au niveau des attentes de plomberie, qu’il est bien replacé lorsque celles-ci sont rebouchées.
-Les plinthes qui collent au sol : Si les plinthes, notamment en matière dure comme le carrelage, sont collées au sol, alors elles transmettent les bruits de chocs aux murs. Il faut s’assurer qu’elles sont séparées du sol par un joint silicone lorsqu’elles sont en carrelage et par le résiliant sous chape lorsqu’elles sont en parquet.
-Les passages de gaine mal rebouchés : on voit souvent sur les chantiers des trous dans les dalles, servant à faire passer les réseaux de plomberie. Une fois passés, le vide qui reste est souvent comblé avec ce que les ouvriers ont sous la main comme de la mousse polyuréthane. Or la mousse a une densité des centaines de fois plus faible que le béton, ce qui créer une importante faiblesse acoustique. Il existe des solutions du commerce peu onéreuses et très pratiques pour résoudre ce problème (ex : Ankrodal)
– Les trous de « carotte » béton oubliés derrière le doublage : afin de serrer les banches entre elles pour bétonner les voiles, on laisse des trous dans les murs, qu’on rebouche ensuite avec des « carottes » en béton. Si un trou est oublié et que le plaquiste double le mur sans y faire attention, c’est une importante faiblesse acoustique que l’on crée.

D’une manière générale, il convient de vérifier la discontinuité des matériaux, et de l’emploi de résiliant présentant les bonnes performances acoustiques. Un isolant sous parquet flottant en liège peut par exemple être deux fois moins efficace que son homologue en matière synthétique.

Afin de vous assurer d’avoir des acquéreurs satisfaits qui vous recommandent, pensez donc à vérifier la conception, les certifications exigées et surtout exigez un suivi de chantier rigoureux.